En 2004, La législation libanaise a pour la première fois ouvert la porte aux mesures éducatives comme alternatives à l’emprisonnement pour les mineurs. Le jeune en conflit avec la loi effectue un travail dans une institution publique ou une association, ce qui permet de le responsabiliser et de le réconcilier avec la société dont il a enfreint l’ordre. Depuis 2006, le Mouvement Social suit les mineurs qui effectuent un travail d’intérêt général dans les régions du Nord, du Mont Liban, de Beyrouth et de la Békaa.
Une approche adaptée L’équipe du Mouvement Social accompagne les jeunes effectuant le travail d’intérêt général. A chaque jeune, le Mouvement Social a trouvé un travail adapté à ses capacités et la nature de son infraction. Ces mineurs bénéficient lorsque nécessaire d’un soutien psychologique et social. Les travailleurs sociaux de l’association rendent compte périodiquement au magistrat concerné. Ils font le point sur les réalisations des tâches inscrites dans le programme de travail. Ils apportent leurs judicieux conseils afin de canaliser le travail de ces jeunes, et leur rappeler que le TIG n’est pas une sanction mais un chemin pavé vers la réinsertion.
Sensibilisation et collaboration Le Mouvement Social a tissé un réseau diversifié et dense essentiellement composé d’institutions et d’associations. Celles-ci sont chargées de recevoir les jeunes en conflit avec la loi afin d’exécuter leur TIG. En outre, Le Mouvement Social dispense des sessions de formations et des séances de sensibilisation aux associations sur leurs rôles et leurs responsabilités dans la prévention de la récidive.
|